« Obligatoire pour exister »

Publié le par Kayla

Jeudi à Cologne, Raymond Domenech a donné une conférence de presse avant France-Togo. Le sélectionneur a évoqué ce match couperet à gagner sans Zidane. Il souhaite que ce match serve de déclic mais se méfie des Togolais. 


Après la Coupe du Monde 2002 en Corée du Sud et l'Euro 2004 au Portugal, Olivier De Los Bueis se trouve en Allemagne du 9 juin au 9 juillet. Tous les jours, il vous livre les dernières informations concernant l'équipe de France et vous fait découvrir les coulisses du Mondial 2006.

Raymond Domenech, quel message optimiste avez-vous à transmettre aux Français ?
Mon travail n’est pas de lancer des messages optimistes aux gens mais de travailler pour que l’équipe ait la conviction et l’envie de gagner le match. Le vrai message sera sur le terrain. Ce sont les joueurs qui le délivreront.

Vieira disait que votre rôle était de faire que l’équipe soit sereine et confiante…
Il faut être serein et confiant mais il y a aussi d’autres volets. Un match n’est jamais gagné avant qu’il ne soit commencé ou même terminé. Avant, les paroles peuvent être « vous êtes les meilleurs, tout va bien ». Mais ce ne sont que des paroles. Il faut juste leur montrer ce qu’ils sont capables de faire et de refaire sur le terrain. Ce n’est pas à sens unique. Il faut qu’ils prennent conscience de tout ça.

Allez-vous jouer à deux attaquants ?
C’est une possibilité, comme à chaque fois que vous avez pu voir en grimpant dans les arbres (référence au huis clos non respecté). On veut marquer des buts mais ce n’est pas parce qu’on met six attaquants qu’on gagne des matchs. On l’a vu en 2002.

Dans quel état d’esprit est David Trezeguet ?
Je le sens comme Louis Saha, Sylvain Wiltord, Sidney Govou ou Thierry Henry : il est comme les attaquants qui savent qu’on attend beaucoup d’eux.

Est-ce une chance de vous passer de Zidane ?
Non, ce n’est jamais une chance de perdre un grand joueur. Ce n’est pas une chance. Mais c’est le propre d’une Coupe du Monde d’avoir des joueurs susceptibles de pallier à une défaillance. Tout le monde donnera plus pour obtenir cette victoire.

Pensez-vous que marquer tôt est important ?
Marchetto ? C’est qui celui-là (rires). Oui mais contre la Corée, on a marqué tôt. Ça peut être mieux mais si on marque deux buts aux 93eme et 95eme, je signe tout de suite. Mais les Togolais ne seront pas forcément d’accord.

Ce match peut-il être le déclic que la France attend ?
Une victoire ne peut que nous faire monter d’un cran. Il y aura un autre match derrière, une progression, un plus. Mais cette victoire est obligatoire pour exister. (sport365)

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