Ronaldinho: "Un rêve d'enfant"

Publié le par Kayla


De Sports.fr Comme prévu, Ronaldinho a été sacré ce lundi soir à Paris Ballon d'Or 2005, succédant au palmarès à l'Ukrainien du Milan AC, Andreï Shevchenko. Troisième Brésilien à être ainsi récompensé après Ronaldo (1997 et 2002) et Rivaldo (1999), le feu-follet de Barcelone devance les Anglais Frank Lampard (148 pts),  Steven Gerrard (142 pts), l'attaquant français d'Arsenal Thierry Henry (Arsenal/ENG)  (41 pts) et l'Ukrainien Andreï Shevchenko (Milan AC/ITA), lauréat du trophée l'an passé (5e, 33 pts).. Au moment de recevoir son trophée, «Ronnie», très ému, a promis de continuer à donner du plaisir aux amoureux du ballon rond.
Ronaldinho pose pour la postérité..

L'émotion n'est pas feinte au moment de recevoir des mains de Gérard Ernaut, directeur de la rédaction de France Football, le 50e Ballon d'Or, en même temps qu'une longue standing-ovation de la prestigieuse assistance réunie au sein de l'Espace-Cardin, à Paris pour cette soirée diffusée en direct sur Canal +. La mâchoire serrée, les yeux brillants, couvé du regard par sa mère, spécialement venue pour la circonstance, Ronaldinho semble tout d'un coup redevenu le petit enfant qu'il n'a sans doute jamais cessé d'être véritablement, lui qui affiche une éternelle joie de jouer quand il est sur un terrain.

Pour moi, c'est l'aboutissement d'un rêve, confie-t-il d'une voix timide. Je suis très ému d'être ici et de me faire applaudir par les plus grands joueurs de tous les temps. Ça me donne une bonne motivation pour continuer à travailler et un jour me retrouver à leur place." Et effectivement, l'Espace-Cardin réunit ce qui se fait de mieux sur la «planète ronde», avec 25 récipiendaires du Ballons d'Or venus pour fêter sa 50e édition, de Kopa à Shevchenko en passant par Charlton, Beckenbauer, Platini, Rummenigge, Di Stefano, Cruyff, Figo, Zidane, Stoitchkov, Simonsen, Papin...

Un plateau de choix pour célébrer un homme dont ce titre officieux de meilleur joueur du monde semble faire l'unanimité. Dans l'édition web de France Football, «Ronnie» ajoute à ce propos: "C'est un grand honneur d'entendre des compliments dans la bouche des plus grands footballeurs. Certains étaient mes idoles, des joueurs que je cherchais à copier. Maintenant, ça me motive encore plus d'entendre ça. Et puis, cela vient de personnes qui connaissent le foot, qui savent quand même de quoi elles parlent !"

"Sans ballon, je suis presque mort"

Et elles parlent de la récompense d'une année 2005 que l'intéressé reconnaît du bout des lèvres très réussie. "Il me semble que j'ai réalisé une année assez complète. Champion d'Espagne avec Barcelone et vainqueur de la Coupe des Confédérations avec l'équipe du Brésil, ce sont deux titres majeurs. Maintenant, je ne sais pas si je suis le mieux placé pour parler de ça. Je n'aime pas parler de moi. Sur le terrain, je démontre ce que je vaux et ça me suffit. C'est mieux que les paroles", confie-t-il dans l'interview accordée à France Football.

Effectivement, en le voyant presser contre son corps ce trophée, presque gêné d'être là, on sent ce Ronaldinho pourtant réputé pour sa légendaire bonne humeur pressé de quitter ce costume-cravate pour retrouver au plus vite son maillot du Barça ou de la Seleçao et s'adonner à son activité préférée: jouer au ballon ! "Ce qui me pousse, c'est le plaisir de faire la chose que j'adore le plus dans la vie, consent-il à ajouter, je cherche à faire tout ce que je peux pour que les gens qui aiment le foot soient contents."

Et pour ça, il reconnaît vivre pour le foot nuit et jour. "Tout le temps, je pense football, je vis football. J'adore passer mon temps avec le ballon. Tous ceux qui vivent avec moi sont obligés de le toucher. Il y en a toujours un quelque part. J'adore, c'est ma vie, je mange du ballon, je le caresse, je dors avec. Sans ballon, je suis presque mort. C'est toute ma vie."

Cette passion dévorante pour le ballon et l'ambition venue avec, qui lui permettent aujourd'hui d'être ainsi récompensé, trouve ses racines bien loin si l'on en croit le joueur, particulièrement dans la mort de son père qui a été son premier supporter: "Il disait à tout le monde que j'étais, moi, le plus fort de la famille, pas Roberto (son frère et agent, ndlr). Il disait à ses copains : "Vous verrez, un jour, celui-là, il sera champion du monde !" Ma motivation, elle vient de là, de ces souvenirs de mon père et de la suite de mon enfance. Je veux réaliser nos rêves."

Voilà donc un premier rêve accompli, mais, à 25 ans, Ronaldinho a le temps d'en réaliser bien d'autres. Le joueur du Barça, qui n'oublie d'ailleurs pas de remercier au passage ses coéquipiers catalans et brésiliens, annonce d'ailleurs déjà la couleur pour l'année à venir, avec en ligne de mire la Coupe du monde 2006 et un Balloon d'Or qu'il "espère conserver".

Publié dans News sur Titi

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
G
un échange de lien ça te dirait?
Répondre
K
Beh biensur que ça me dirait, surtout que ton blog il est super :)<br /> Alors je te rajoute tout de suite dans mes liens :)... Et si tu veux me donner un petit descriptif pour le mettre en valeur...  Je le rajouterai à côté :)<br />  <br /> Bisous